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ÊTRE MARRAINE AVEC POUSSE DE BAMBOU

Je souhaitais parrainer un enfant vietnamien depuis de nombreuses années. Si j’ai attendu aussi longtemps, c’est avant tout par manque d’informations concrètes sur le sujet, la peur de ne pas trouver une association suffisamment sérieuse, que mes dons ne servent pas véritablement l’enfant que je parraine, d’être déçue pour une raison ou une autre… Bref, il y a toujours mille raisons pour nous retenir de réaliser un projet qui compte à nos yeux, mais un jour il est temps de passer outre, et de suivre son élan.

C’est ainsi qu’en janvier 2022, après avoir pris comme unique résolution celle de concrétiser les projets qui me tiennent à cœur, j’ai sauté le pas. Je suis devenue marraine d’une petite fille vietnamienne, prénommée Trùc Vy, au sein de l’association POUSSE DE BAMBOU.

Pourquoi me suis-je finalement décidée ? Que signifie concrètement être marraine ? Qu’est-ce qui m’a véritablement surprise dans cet engagement ?

Dans cet article, je vous en dis plus sur cette magnifique aventure humaine et comment vous vous pouvez, vous aussi, aider concrètement un enfant vietnamien en devenant son parrain ou sa marraine.

Pourquoi choisir l’association POUSSE DE BAMBOU?

J’ai choisi l’association POUSSE DE BAMBOU pour plusieurs raisons. Tout d’abord, pour son engagement concret sur le terrain auprès de la Maison d’Amour, Maison Xuân Phu’o’ng, située près de Hô Chi Minh. Pour moi, il était important de savoir de quelle manière mes dons allaient être utilisés et d’être assurée que l’enfant parrainé en bénéficie directement. C’est bien le cas avec l’association.

Ensuite, j’ai choisi POUSSE DE BAMBOU pour son histoire singulière et la durée de son engagement associatif depuis plus de quinze ans. J’ai découvert le parcours de l’association grâce aux informations sur le site, à travers les témoignages des bénévoles et même des filleuls. J’ai alors perçu les conséquences directes que l’association avait dans la vie des enfants parrainés.

Enfin, j’ai choisi cette association pour ses valeurs : POUSSE DE BAMBOU est une association à taille humaine, composée de bénévoles qui portent haut des valeurs telles que l’altruisme, la générosité, la simplicité et la bienveillance. Je crois que la force de cette association réside dans son engagement à la fois sincère, dévoué envers les enfants du Vietnam et déterminé à avoir un impact positif et concret sur le terrain.

Devenir marraine : mes démarches et premiers contacts.

J’ai contacté pour la première fois l’association grâce au formulaire de contact du site internet de POUSSE DE BAMBOU. Très rapidement, Élisabeth Sorin, la présidente de l’association m’a répondu et m’a proposé un rendez-vous téléphonique pour que nous échangions. Nous nous sommes appelées quelques jours plus tard. J’ai beaucoup aimé notre conversation au cours de laquelle Élisabeth Sorin a pris le temps de m’expliquer les actions de l’association et surtout l’importance et les enjeux de chaque parrainage. Nous avons également parlé des raisons qui me poussaient à vouloir m’engager. Cet entretien m’a rassurée, m’a permis de mieux comprendre les conséquences de mon engagement et a conforté ma décision de devenir marraine au sein de cette association.

La procédure d’inscription a été simple et rapide. Une fois les papiers remplis, j’ai attendu l’espace d’une semaine avant de connaître l’enfant qui deviendrait ma filleule. Je ne m’attendais pas à ressentir une telle émotion en découvrant le dossier de Trùc Vy, une petite fille de 8 ans à l’époque. Le dossier qui m’a été transmis comportait notamment des informations sur sa situation familiale, son parcours scolaire et des photos. Mon cœur alors battait fort. Mon engagement devenait concret. L’aventure commençait.

Mon quotidien en tant que marraine d’une petite fille vietnamienne.

Cela fait maintenant deux ans que Trùc Vy et moi échangeons par courrier. Je lui écris en français, elle, en vietnamien. Grâce à la patience et au dévouement d’une des sœurs de la Maison d’Amour, nos courriers sont traduits et nous apprenons peu à peu à nous connaître.

Trùc Vy me parle du métier qu’elle aimerait faire plus tard, de l’école, de sa famille. En retour, je lui parle de mon quotidien, de mon travail. Nous prenons des nouvelles de la santé de l’une et de l’autre et nous demandons respectivement des nouvelles de nos familles.

Je reçois environ un courrier par trimestre de la part de ma filleule. De mon côté, je lui écris toutes les six à huit semaines environ. Tous les échanges passent par la Maison d’Amour, je n’écris pas directement au domicile de ma filleule. Entre le temps d’acheminement du courrier et les moments où il est possible pour elle de m’écrire, les sujets de nos conversations se croisent, mais c’est toujours un plaisir de recevoir ses mots.

Chaque année, des parrains et marraines vont en voyage au Vietnam et proposent de porter le courrier de tous. Je peux donc leur envoyer une lettre qu’ils livreront eux-mêmes à ma filleule à la Maison d’Amour. J’imagine la joie des enfants à chaque fois qu’ils reçoivent un courrier pour eux. J’ai hâte un jour de pouvoir me rendre à mon tour à la Maison Xuân Phu’o’ng.

L’enjeu du parrainage : permettre à ma filleule de rester scolarisée.

Être marraine de Trùc vy, c’est lui permettre d’aller à l’école. Le don que je fais chaque mois sert essentiellement à couvrir les frais de sa scolarité. Lorsque je vois les dessins qu’elle m’envoie, sa joie quand elle me parle de l’école ou de ses projets de métier, je mesure l’importance de mon engagement dans la durée.

En effet, je suis devenue marraine de Trùc Vy lorsqu’elle avait huit ans et je vais le rester jusqu’à ce qu’elle ait terminé ses études. Nous n’avons pas forcément conscience de la chance que nous avons de pouvoir accéder aussi facilement à l’école, d’apprendre et de pouvoir choisir un métier qui nous plaît.

Avec POUSSE DE BAMBOU, je me rends compte de l’importance de mon geste : grâce à mon don, j’aide une enfant à se créer une vie qui la rende heureuse, car je lui donne l’opportunité d’aller aussi loin que possible dans sa scolarité et de pouvoir choisir ce qu’elle voudra faire de sa vie plus tard.

Ce qui m’a le plus surprise et touchée en devenant marraine.

 Ce parrainage était une première pour moi et je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Je suis extrêmement surprise et émue de voir la qualité de notre relation qui grandit au fil des mois.

Ce n’est pas simplement le fait de donner une somme d’argent mensuelle qui me rend heureuse. Non, ce qui me bouleverse, ce sont la sincérité et la générosité de ses mots d’enfant, l’attention dont elle fait preuve, l’application dans l’écriture de chacune de ses lettres, ses petites surprises pour mon anniversaire. Nos conversations tissent un lien qui se renforce, malgré les kilomètres qui nous tiennent éloignées l’une de l’autre.

J’ai eu récemment une dose d’émotion supplémentaire en prenant connaissance du courrier de remerciement de sa maman, qui avait eu la possibilité de joindre un mot en plus de celui de Trùc Vy. Lui aussi était traduit par l’une des sœurs de la Maison d’Amour. Ses mots m’ont énormément touchée car j’ai pris conscience, une fois de plus, de l’impact positif que génère le fait d’être marraine, mais aussi du sérieux et de l’engagement réel de l’association POUSSE DE BAMBOU.

Au-delà du don, l’aventure humaine.

Ainsi, devenir parrain ou marraine est bien plus que le simple fait de verser une somme chaque mois. C’est une relation unique avec un enfant qui grandit au fil du temps, un peu comme une famille que l’on se choisit. Je craignais de ne pas savoir quoi écrire à ma filleule, de ne pas lui apporter grand-chose… Aucun doute à avoir : être parrain ou marraine est une aventure humaine d’une richesse infinie, au travers de laquelle nous recevons bien plus que nous donnons. Ce n’est pas seulement un engagement pris sur le papier. C’est réellement agir pour que notre filleul ait un avenir meilleur, avec le plus de cartes possibles en main pour décider quels rêves de vie concrétiser. Bref, si vous hésitez, n’attendez plus. Être parrain ou marraine est une expérience de générosité qui change nos vies et qui contribue directement à l’avenir des enfants parrainés.

 

Nathaly